Mes histoires
Je cours, trébuche et je tombe...
Je fais n'importe quoi quand je ferme les yeux, je fais ce que je veux..
Je plonge, je me noies, je revis. Mon cœur qui bat a cent mille à l'heure va exploser, m'en fiche, je meure pour cinq minutes.
Je pleure, je cris, je rie.. mes cheveux volent au vent.. Un baiser sous le soleil de juillet.. Je m'envole et je chute..
Je suis nue sous la lune endormie, je chante, je m'évade. Je me fais belle, désirable et puis je fais la morte, juste pour savoir qui me pleure..
Je m'en fiche, je fais ce que je veux toutes seule dans mon lit..
Je referme les yeux, je trouve une histoire, j'ai le début puis mon esprit s'emballe.. je me laisse porter loin de ces murs.. Retrouver un peu d'amour perdu aussi.. J'ai un plaisir fou à vivre toutes ces vies dans chacune de mes nuits...
Il y a des mots qui en disent trop et d'autres pas assez.
Certains sont vides de sens et d'autres sont remplis de haine, de douleur, d'amour ou de peur.
Puis il y a tous ces mots que l'on ne dit pas, que l'on cache dans les abysses de son âme, au creux de son ventre, au fond de son cœur, les mots les plus importants en somme.
Des mots qui ressemblent au silence d'une virgule ou de trois petits points qui ne marquent jamais la fin...
Et puis il y a des mots que l'on cri, que l'on scande, que l'on chante, qu'on hurle mais que bien souvent on n'entends pas. Tous ces mots qui se perdent, qui s'oublient au moindre souffle du vent. Et à nouveau le silence pour écouter tous ces mots bien cachés que l'on garde comme un joli secret.
Et quand l'envie nous prend, ces mots confidentiels on les couchent sur une feuille de papier, sur l'écran de son ordi pour en faire une chanson douce ou un texte qui ne soit pas trop mal fichu mais souvent même après une mise en forme, ces mots ne donnent pas le résultat escompté.
Alors à nouveau on retrouve ce silence qui permet de ressentir tous ces mots précieux et on se dit que rien n'est grave on gardera ces mots pour soi...
Pleurer, les larmes ont envie de couler depuis longtemps mais je ne veux pas flancher. Pas encore une fois, sans toi.
Les années ont passé, je pensais avoir oublié ce temps suspendu et comme un mauvais courant d'air qui fait claquer les portes, tu es revenu la nuit passé, mon cœur n'a pas supporté.
Je ne t'aime plus, je ne veux plus attendre, je veux vivre, croire à des bras tendre et un baiser volé au pied de mon escalier comme quand j'avais dix sept ans.
Prendre la douche, me lavé de toi, oublié les traces qui collent encore un peu parfois sur mon corps endormi.
Redirent avec les yeux tous ces je t'aime, des mon amour, des toujours...