Une nuit
Lentement le jour vient de se lever, j'ai regardé la nuit défilé sans sommeil. Imperturbable, j'ai laissé ma mémoire galoper vers des terres que j'ai déjà foulé.
Des heures qui s'égrainent doucement et se dire que le monde tourne probablement pas dans le sens qu'il faudrait..
Mais je ne peux rien y faire, alors je laisse mes rêves m'élever vers des contrées paradisiaque, ou j'en oubli qui je suis, de quoi demain sera fait...
Un paquet de cigarette fumé en quelques heures, deux ou trois café et la musique pour seule amante, dans l'obscurité.
Mon cœur que je sens serré un peu trop fort, me souffle qu'il est fatigué de mes histoires un peu trop exalté.
Il y avait bien longtemps que je n'avais fait de rêves aussi futiles qu'enflammés.
Quelques heures sans entraves pour mieux revenir dans ma réalité.