Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
In My Heart
17 juillet 2006

Ce soir,

Il fait nuit depuis quelques heures et assise dans mon lit je feuillette un magasine. Un bruit me réveil de mes pensées vaporeuses, c’est la porte d’entrée que l’on vient de frôler.

Des pas que je reconnaîtrai entre mille s’approche de ma chambre.

J’éteins la lumière pensant que mon imaginaire me joue des tours, ce joue de moi comme à chaque fois. J’essaye de ne plus respirai, mon corps grelotte, j’ai froid et j’ai peur.

Il est là, derrière la porte de ma chambré, à quoi pense-t-il à cet instant ? Sa main appuie sur la poignée, je l’entends pivoter, je le sais, il est là, au pied de mon lit, à me regarder, à me scruter de ses yeux clairs. Que va t-il me faire ??

Je l’entends se déshabillé, j’entends sa respiration rapide, j’entends son cœur battre encore plus fort.

Et moi toujours immobile, les draps qui me couvrent, me protège encore un peu de lui. S’en est fini pour moi, il rentre dans mon grand lit qui n’est qu’à moi. S’en ai fini pour moi, je le sais !

Son visage au creux de mon cou, délicatement il vient avec sa bouche déposée un baiser doux, je ne veux plus ouvrir mes yeux, je me laisse faire, je me sens engloutie, engourdie.

Je suis à lui, je me rends, je me donne.

Les frissons de nos corps font palpiter nos cœurs à mille à l’heure. Combien d’heures à ce laissé aller à cette douce torpeur ? Mes mains retrouvent les courbes, et ne se lassent pas de caresser ce corps si doux, si doux.

Il m’a encore une fois eue, encore à genoux je me suis rendue.. Rien à faire ces caresses sont l’ivresse de mon âme.

Je n’ai pas eu besoin d’allumer la lumière, pour y lire à nouveau au fond de ses yeux la flamme de l’enfer. Son sourire satanique de contentement quand il a senti mon corps le crier, le supplier.

Et l’amour la dedans, ou se trouve t’il ? Dans les sueurs mélanger, dans les yeux qui brillent après le feu d’artifice ?

Je dois me réveiller avant de lire la réponse, ne pas lire au fond de son âme, mon enfer…

Je connais la fin.. Lui avait juste faim de moi.

Se lever, l’ame remplie de peine, encore une fois ressentir une nosta qui remonte et pourtant j’aime quand dans mes nuits il vient en passant. Je sais l’attraction désastre me plait !

142355MRTQ_w

Publicité
Commentaires
Publicité