Une partie qui se jouaient à deux
Je
marche tranquillement en imaginant que tu es là, tout près de moi.
A surveiller chaque pas que je donne.
Voir ma vie de plus près.
Voir mes envies, mes folies.
Continu comme ça, surveille moi..
Je
te veux tout à moi, comme quand j'étais toute à toi.
Que tu
sois en haut, ou en bas, m'indiffère, je te veux à moi pour
toujours...
C'est toi, n'oublie pas qui m'a faite comme cela. Tu
as moulé de tes mains ma façon de pensée, tu as fais de moi la
pire chose que tu ne pouvais imaginé.
Maintenant les choses on
changé, tu es à moi.. Petit, dépêche toi d'avancer. Tu vois je
cours plus vite que toi, tu n'arrives même plus à me suivre.
Allez,
viens là, me dire en marmonnant combien je te manques.
Promis, je
ne vais pas rire...
Même ça, tu me la volée.
La partie avait
pourtant si bien commencer.
On avancer, tous les deux, même
cadence, même case, entre des fous et des tourelles remplient
d'hirondelles.
J'étais ta reine, et toi le gardien de mes
rêves.
Si je tremblais, tu étais toujours là à me rassurer.
Si
tu doutais, j'étais là pour te réconforter.. Un bien joli
tandem.
Les dés pourtant, c'est toi qui les à jetés.
Et au
lieu d'avancer tu as préférer me jeter.
Je suis tombé sur la
case prison.
Toutes ces barrières que tu as mis entre toi et moi.
Pour mieux filer et gagner.
Qu'importe les barreaux pour
m'éloigner de toi, c'est toi qui m'a retrouver.
Ho oui, suis moi.
Surveille moi, mais non, je ne joue plus avec toi.
Tu vois la
partie se jouait à deux et c'est moi qui l'ai gagné...
La case prison c'est libérer, veus-tu t'y installer?
Elle
le regarde, elle le mate. Passe sa langue grenat, sur ces lèvres
siliconées.
Ses seins en avant, juste un peu de tissus pour les
cacher.
A chaque balancement de ses hanches rondes et pulpeuses,
un regard de mâle vient s'attarder sur ce corps superbe. Il voudrait
la caresser, la manger, la goûter, la lécher.
Mais aucun homme
jusqu'à présent n'a eu l'approbation de la miss! Elle joue, elle
l'excite, l'envoûte pour mieux le piéger.
Il la suit du regard,
assis sur son comptoir. Elle se lève pour se mettre au milieu de
cette scène improviser. La musique la transcende. Elle en oublie que
l'homme la désire plus que tout. Son corps s'élance, se balance, se
déhanche. Sa peau brille sous la lumière des stroboscopes. Elle est
un ange au milieu de la folie d'un samedi soir.
Sa robe colle un
peu sur sa peau de pêche. Ses yeux noirs, brillants ne regarde pas
vraiment. On l'a sent perdue dans un rêve éveillé.
Lui, son
verre de vodka en main, ne bouge pas. Il est dans un état pas
possible. Mais qui est cette fille? Il se sent complètement enivré
par cette vision d'une beauté suprême.
D'habitude, il est très
sur de lui. Il sait qu'il plaît. Mais là, quelque chose en lui le
fait douter
Elle revient s'asseoir au bout de ce comptoir. Deux ou
trois personnes les séparent de l'un et de l'autre. Elle transpire
un peu. Son verre de tequila vient la rafraîchir. Elle passe son
verre sur sa peau, ses joues rosissent sous le froid du verre. Ses
yeux noirs reviennent vers lui, elle sait qu'il n'a manqué aucun de
ses gestes. Tout est calculé. Tout est minuté.
Elle le regarde
profondément, lui, il lui sourit.
Un petit geste de la main, il
comprend qu'elle veut qu'il la suive dehors.
Dans sa tête, tout
va très vite pour lui. Il sent déjà sa bouche sur ses lèvres. Ses
mains sur ces seins. Son sexe contre le sien...
Il pousse la
porte, la nuit l'accueil ainsi que le vent un peu frai qui vient le
saisir à la gorge. Son regard foule le parking qui parait vide.
Elle
n'est pas bien loin. Elle l'attend contre le mur, un pied relever
laisse découvrir sa cuisse rebondi, sa peau est dorée sous le
réverbère. Elle est magnifiquement fatale.
Son regard noir
l'attire, l'attise, elle l'hypnotise.
Il s'approche d'elle et
lentement tout en soutenant son regard de braise, baisse légèrement
sa tête pour prendre ses lèvres.
Un moment de stupeur, un moment
de douleur. Tout s'embrouille dans sa tête. Juste un chuchotement
dans son oreille « tu ne te souviens plus de moi, mais ce soir je
récupère ce qui est à moi » et d'un geste rapide enfonce une lame
dans son cœur.
« toutes ressemblances avec des personnages existants serait purement fortuit»