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In My Heart
9 avril 2008

Une partie qui se jouaient à deux

Je marche tranquillement en imaginant que tu es là, tout près de moi. A surveiller chaque pas que je donne.
Voir ma vie de plus près. Voir mes envies, mes folies.
Continu comme ça, surveille moi..
Je te veux tout à moi, comme quand j'étais toute à toi.
Que tu sois en haut, ou en bas, m'indiffère, je te veux à moi pour toujours...
C'est toi, n'oublie pas qui m'a faite comme cela. Tu as moulé de tes mains ma façon de pensée, tu as fais de moi la pire chose que tu ne pouvais imaginé.
Maintenant les choses on changé, tu es à moi.. Petit, dépêche toi d'avancer. Tu vois je cours plus vite que toi, tu n'arrives même plus à me suivre.
Allez, viens là, me dire en marmonnant combien je te manques.
Promis, je ne vais pas rire...
Même ça, tu me la volée.
La partie avait pourtant si bien commencer.
On avancer, tous les deux, même cadence, même case, entre des fous et des tourelles remplient d'hirondelles.
J'étais ta reine, et toi le gardien de mes rêves.
Si je tremblais, tu étais toujours là à me rassurer.
Si tu doutais, j'étais là pour te réconforter.. Un bien joli tandem.
Les dés pourtant, c'est toi qui les à jetés.
Et au lieu d'avancer tu as préférer me jeter.
Je suis tombé sur la case prison.
Toutes ces barrières que tu as mis entre toi et moi. Pour mieux filer et gagner.
Qu'importe les barreaux pour m'éloigner de toi, c'est toi qui m'a retrouver.
Ho oui, suis moi. Surveille moi, mais non, je ne joue plus avec toi.
Tu vois la partie se jouait à deux et c'est moi qui l'ai gagné...

La case prison c'est libérer, veus-tu t'y installer?

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Elle le regarde, elle le mate. Passe sa langue grenat, sur ces lèvres siliconées.
Ses seins en avant, juste un peu de tissus pour les cacher.
A chaque balancement de ses hanches rondes et pulpeuses, un regard de mâle vient s'attarder sur ce corps superbe. Il voudrait la caresser, la manger, la goûter, la lécher.
Mais aucun homme jusqu'à présent n'a eu l'approbation de la miss! Elle joue, elle l'excite, l'envoûte pour mieux le piéger.
Il la suit du regard, assis sur son comptoir. Elle se lève pour se mettre au milieu de cette scène improviser. La musique la transcende. Elle en oublie que l'homme la désire plus que tout. Son corps s'élance, se balance, se déhanche. Sa peau brille sous la lumière des stroboscopes. Elle est un ange au milieu de la folie d'un samedi soir.
Sa robe colle un peu sur sa peau de pêche. Ses yeux noirs, brillants ne regarde pas vraiment. On l'a sent perdue dans un rêve éveillé.
Lui, son verre de vodka en main, ne bouge pas. Il est dans un état pas possible. Mais qui est cette fille? Il se sent complètement enivré par cette vision d'une beauté suprême.
D'habitude, il est très sur de lui. Il sait qu'il plaît. Mais là, quelque chose en lui le fait douter
Elle revient s'asseoir au bout de ce comptoir. Deux ou trois personnes les séparent de l'un et de l'autre. Elle transpire un peu. Son verre de tequila vient la rafraîchir. Elle passe son verre sur sa peau, ses joues rosissent sous le froid du verre. Ses yeux noirs reviennent vers lui, elle sait qu'il n'a manqué aucun de ses gestes. Tout est calculé. Tout est minuté.
Elle le regarde profondément, lui, il lui sourit.
Un petit geste de la main, il comprend qu'elle veut qu'il la suive dehors.
Dans sa tête, tout va très vite pour lui. Il sent déjà sa bouche sur ses lèvres. Ses mains sur ces seins. Son sexe contre le sien...
Il pousse la porte, la nuit l'accueil ainsi que le vent un peu frai qui vient le saisir à la gorge. Son regard foule le parking qui parait vide.
Elle n'est pas bien loin. Elle l'attend contre le mur, un pied relever laisse découvrir sa cuisse rebondi, sa peau est dorée sous le réverbère. Elle est magnifiquement fatale.
Son regard noir l'attire, l'attise, elle l'hypnotise.
Il s'approche d'elle et lentement tout en soutenant son regard de braise, baisse légèrement sa tête pour prendre ses lèvres.
Un moment de stupeur, un moment de douleur. Tout s'embrouille dans sa tête. Juste un chuchotement dans son oreille « tu ne te souviens plus de moi, mais ce soir je récupère ce qui est à moi » et d'un geste rapide enfonce une lame dans son cœur.

 

« toutes ressemblances avec des personnages existants serait purement fortuit»

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